Six pays du monde, dont les États Unis d’Amérique, le Royaume Uni, le Canada, le Japon, la Corée du Sud et la Suisse, n’ont pas tardé à s’aligner de façon ouverte, derrière les initiatives du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, de dissoudre la coalition avec le Front Commun pour le Congo.
« Nous prenons note du discours à la Nation du Président Félix Tshisekedi, ce dimanche 6 décembre 2020, sur la situation politique actuelle en République Démocratique du Congo », ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint, rendu public par Ouragan FM.
Dans cette déclaration commune, les 6 pays ont sans ambages affirmé leur soutien au processus de réforme qui vise à garantir le changement qui fait l’objet des attentes du peuple congolais. Il s’agit, à les en croire, de la lutte contre la corruption et surtout du renforcement de la démocratie.
Ces 6 pays signataires invitent tous les acteurs étatiques et politiques congolais à s’impliquer dans ce processus et à travailler de bonne foi pour le bien-être de la République Démocratique du Congo.
Ils se déclarent heureux des grandes réformes annoncées par le Chef de l’État dans ce discours salvateur qui serviront à renforcer la démocratie en République démocratique du Congo.
Il s’agit notamment de réformes constitutionnelles et électorales.
En tête de cet alignement, les États-unis dont les sanctions infligées à l’endroit des proches de Kabila ne sont ignorées d’aucun congolais bien informé. C’est ici le lieu de souligner qu’il existe encore jusqu’à ce jour des sanctions qui demeurent pour certains d’entre les caciques du FCC.
Tshisekedi vient donc de tourner la page Kabila et cette nouvelle est l’objet d’un accueil à Washington.
La France et la Belgique, ces deux pays liés historiquement et linguistiquement au Congo-Kinshasa, et qui ont tenté de rapprocher en vain Tshisekedi et Kabila, sont encore en train de trainer les pas.
Pendant ce temps, l’ambassadeur américain, Mike Hammer, a rattrapé la balle au bond les Échec total jusqu’à l’annonce de la rupture qui vient de sanctionner l’échec du Camp Kabila qui a érigé, durant 18 ans, à en croire plusieurs diplomates occidentaux, un régime englué dans les détournements et bradage des gisements miniers et pétroliers de la RDC.
« Même l’émissaire de Macron n’a pas réussi à faire reculer Tshisekedi qui a démontré sur toute la ligne la mauvaise foi de son ancien partenaire, Joseph Kabila, qui n’a cessé de mettre des embûches sur sa gouvernance », explications d’un diplomate africain en poste à Kinshasa.
« En tant que fidèles partenaires du peuple de la RDC, nous continuerons de soutenir un processus de réforme visant à garantir les changements que le peuple congolais demande, notamment le renforcement de la démocratie et des institutions de la République, la lutte contre la corruption et l’impunité, la consolidation de la paix et de la sécurité, et la création d’une prospérité inclusive pour toutes et tous. Il est essentiel que le gouvernement de la République Démocratique du Congo apporte des améliorations concrètes à la vie des Congolaises et des Congolais », précise la déclaration.
Le FCC, de son côté, continue à rejeter, avec la dernière énergie qui lui reste, toutes les décisions qui sont issues des consultations que vient de mener avec impact et brio le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Patrie News
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