IGF: l’infatigable Victor Batubenga au front pour mobiliser les recettes et revient sur la lettre de José Sele Yalaghuli.
Dans le souci de bien faire les choses, un mois après l’accompagnement des inspecteurs pour la mission d’encadrement des régies financières au Kongo central, l’inspecteur général chef adjoint Victor Batubenga séjourne actuellement à Matadi dans la province du Congo central pour évaluer la dite mission.
Alors que l’inspecteur général des finances chef de service Jules Alingete séjourne au Grand Katanga toujours pour l’évaluation des missions d’encadrement des recettes, Ce mercredi 11 novembre, accompagné des inspecteurs généraux des finances commis à la mission d’encadrement au Kongo-central, l’inspecteur général chef de service Adjoint s’est rendu à la direction provinciale de la DGDA du Kongo central pour évaluer cet encadrement des régies financières par l’IGF.
Le DP de la DGDA confirme que l’encadrement de l’IGF a bougé les lignes et aujourd’hui, il y a évolution dans la mobilisation des recettes au niveau des frontières et encourage le travail de l’IGF qui se pointe comme contrôleur des finances publiques.
Et l’inspecteur général chef de service Adjoint, Victor Batubenga a eu une réunion technique avec ces inspecteurs en mission d’encadrement au Kongo-central, toujours dans le but d’accompagner l’Etat dans sa mission de contrôle des finances publiques.
Juste âpres cette réunion technique avec les inspecteurs, l’inspecteur général chef de service Adjoint a tenu une conférence de presse avec les médias locaux qui voulaient bien avoir la précision sur le dossier de 43% du salaire des fonctionnaires qui ne sont pas payés jusque là ainsi que sur le dossier des exonérations qui divisent l’IGF et le ministre des finances.
Pour l’inspecteur général des finances chef de service adjoint Victor Batubenga, ce dernier a fait savoir à la presse que la lettre que l’IGF a envoyée au Chef de l’Etat sur la situation préoccupante des finances publiques n’était pas pour accuser qui que ce soit, mais plutôt pour attirer la sonnette d’alarme que le pays risque de connaitre des grognes des fonctionnaires de l’Etat à la grogne alors que les recettes sont mobilisées comme il faut pour les payer. Victor Batubenga prend l’exemple de la mobilisation des recettes depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de l’IGF .
Pour le moi de juillet, les recettes mobilisées étaient 866 milliards des francs congolais, l’enveloppe salariale c’est 407 Milliards des francs congolais, on a payé 308 milliards et les restes étaient 99 milliards. En août, les recettes mobilisées étaient de 576 milliards, l’enveloppe salariale est 407, on a payé 308 milliards, on a passé le mois avec 105 milliards. Au mois de septembre les recettes mobilisées étaient 822 milliards, l’enveloppe salariale était de 407 milliards, on a payé 320 milliards et on a passé le mois avec 87. Au mois d’octobre les recettes mobilisées étaient 578, la masse salariale de 421 milliards, on a payé 219 milliards, on a passé le mois avec 202 milliards. Il faut définir les priorités pour éviter les grognes sociales des fonctionnaires.
En ce qui concerne les exonérations, Victor Batubenga donne des raisons claires pour dire que cette suppression est faite en tenant compte de la réalité constatée sur terrain. Le numéro 2 de l’IGF fait savoir que de 2017 à août 2020, les exonérations et les compensations ont couté à l’Etat 5 milliards 600 millions de dollars américains et les exonérations seules ont couté à l’Etat plus de 1 milliards 500 millions. Raison de la suppression contrairement à ce qui se dit .
Malgré les croques en jambes, l’IGF pense bien remplir sa mission pour que les finances publiques soient utilisées comme de manière ordonnée et en tenant compte de tous les paramètres économiques.
Yassem Avungara
Lire aussi :