Manifestation Anti-Malonda: le collectif des mouvements citoyens s’insurge contre les actes de Violation de droit de l’homme et invite la CNDH de faire en urgence, son rapport.
A la recherche d’une paix consensuelle, le collectif des mouvements citoyens continu de poursuivre sa séance des consultations avec souci de sauver la démocratie en RD Congo.
Ce samedi 11 juillet 2020, les mouvements citoyens ont été reçus par le président national de la commission nationale de droit de l’homme (CNDH) pour un entretien lié à la succession des événements malheureux autour de la désignation du nouveau président de la CENI ayant occasionné des cas graves de violation de droit de l’homme.
Cet appel a été lancé par le collectif des mouvements citoyens et des organisations des jeunes au cours d’une séance de travail avec le président national de la CDNH, Mwamba Mushikonke Mwamus après avoir passé en revue, le conflit issu du processus de renouvellement des membres des institutions d’appui à la démocratie.
D’entrer de jeu, les mouvements citoyens ont exprimé avec indignation l’attitude malicieuse de certains membres des confessions religieuses sur la désignation de Ronsard Malonda et le dérapage des manifestations « Anti-Malonda » ayant occasionné plusieurs cas de violation de droit des paisibles citoyens congolais enregistrés du côté des organisateurs ainsi que de la police nationale congolaise qui étaient sensés encadrer les manifestants.
« Étant une institution d’appui à la démocratie, la CNDH est chargée de faire le monitoring des cas des violations de droit de l’homme et d’en faire rapport aux autorités et aux instances compétentes du pays », a fait savoir Justin Bahati coordonnateur du collectif des mouvements citoyens.
Après avoir constaté que le cas légal de la démarche sur la désignation de Ronsard Malonda a été belle et bien respecté, cette structure indépendante des jeunes congolais alerte les autorités sur le risque de manipulation allant dans une tendance d’une guerre civile et tribale qui ne profitera à rien du tout au pays, surtout en cette période de la pandémie à Covid-19 où l’économie du pays est fragilisée.
Tout en déplorant les faits enregistrés sur le terrain, le collectif des mouvements citoyens appelle la CNDH à rédiger un rapport urgent et le déposer temps soit peu, à la présidence de la République, au ministère de la justice et aux cours et tribunaux afin de poursuivre en justice, les manifestants ayant perpétré ces crimes en violations de droit de l’homme en commençant par les auteurs intellectuels et ensuite, indemniser les victimes de ces manifestations.
« (…) On ne peut pas construire le pays à travers les actes de violence. Nous sommes dans un Etat d’urgence, il y a plusieurs voies que nous pouvons utiliser sans passer par la violence et restreindre la liberté de certains compatriotes pour faire entendre nos voix (…) », estime Justin Bahati l’un des représentants des mouvements citoyens.
De ce qui précède, ces jeunes patriotes lancent un appel aux différents partis et plateformes politiques à pouvoir mettre de côté leurs différends qui ne profitent à rien la population et aux citoyens congolais à ne pas céder aux appels lancés par des politiciens qui ne visent que l’intérêt de leurs ventres ainsi que de leurs familles.
En souhaitant que les fauteurs des troubles répondent à leurs actes devant la justice, le collectif des mouvements citoyens promet de poursuivre sa démarche auprès des autres instances dont le CNSA et les ONGD internationales, afin d’éclairer la population sur le plan négatif des ennemies de la démocratie, visant à manipuler la population pour leurs propres intérêts.
Evié Mwimbi