Rdc : Discours du cardinal Fridolin Ambongo approximativement d’un véritable instigateur de la haine (société civile).
«Si on peut concéder au cardinal un défaut de formation sur les procédures parlementaires, on peut imaginer une carence d’information sur la question, avant de livrer à la vindicte populaire une personne lors d’une cérémonie aussi solennelle», peut-on lire dans la déclaration.
Dans une déclaration politique faite ce vendredi 04 juillet 2020, la nouvelle forme de la société civile affiche son indignation au sujet des propos haineux du cardinal de l’église catholique, Fridolin Ambongo.
La nouvelle forme de la société civile affirme avoir suivi avec une profonde tristesse, l’homélie du cardinal Ambongo ce mardi 30 juin 2020, au cours de laquelle, le cardinal s’est montré en véritable instigateur de la haine envers certaines personnes nommément citées ou désignées, et les livre en pâture.
La même source renseigne que le président de cette société civile, monsieur Lukumba Longendo Nkoy estime que, une église au milieu du village bien attendue ne peut s’opposer à l’évolution normale d’une proposition de lois initiées par des élus du peuple. S’en prendre ainsi à l’honorable Jeannine Mabunda est donc un acte vil, délibéré, pour des intérêts obscurs, allant à l’encontre de la démocratie en consolidation dans notre pays.
«Notre peine est plus que amère que ses incitations sont sans motifs valable. C’est le cas des attaques contre la présidente de l’Assemblée Nationale prise à partie à cause des projets des lois Minaku-Sakata car dit-il, le cardinal ne peut pas ignorer ni feindre que la présidente de l’Assemblée Nationale n’a pas de pouvoirs absolus», lit-on dans cette déclaration de la société civile.
Faire des propositions des lois est une prérogative constitutionnelle des élus qui ne saurait souffrir d’aucun dictat de la présidente de l’Assemblée Nationale. Renchérit-elle.
La loi Minaku-Sakata n’est pas une nouveauté dans la gestion de la magistrature à l’occurrence des USA et la France, affirme le président de la nouvelle forme de la société civile et rappelle que le temps des potentats à la tête des institutions de la République est bien révolu.
Pour cela les menaces martiale contre lesdits projets des lois sous fonds de mensonges, n’emporte rien et n’en est une lugubre contre-vérité, que de faire croire qu’organiser les pouvoirs du ministre de justice sur les Magistrats débout, c’est-à-dire, des parquets, est remettre en cause l’indépendance de la justice.
Au regard du choix des confessions religieuses sur la désignation de Ronsard Malonda en remplacement de Corneille Naanga, le président de la nouvelle forme de la société civile, Lokumba Longendo Nkoy, demande au Cardinal de demeurer pasteur et de s’abstenir de dresser les congolais les uns contre les autres sur fonds des mensonges, pour qu’il ait le dernier mot sur la désignation du Président de la CENI car dit-il qu’il ne serait pas surprenant que cette révolution du processus de la désignation du président de la centrale électorale soit la vraie raison du courroux du Cardinal de l’église catholique.
En formule de suggestion, la société civile porte à la connaissance du cardinal Fridolin Ambongo ce qui suit :
« la dignité cardinalstique n’autorise pas à transformer l’église catholique, une affaire des milliers de congolais, en une tribune politique pour le cardinal d’autant plus que ce dernier n’est qu’un des membres de la CENCO censé parler pour ensemble de l’église, dirigée par un autre archevêque qu’il ne devrait réduire à la figuration».
Narcisse Ntumba.