En République Démocratique du Congo, la liberté de presse semble rester une question incomprise malgré les efforts que fournisse le président de la République et chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de faire de la presse un véritable 4eme pouvoir. Les politiques, les officiers, les religieux et tant d’autres individus, avocats y compris, tentent de salir les efforts du chef de l’État en faisant des journalistes leurs proies et butin des guerres.
Après plusieurs menacés! que subissent les journalistes par les hommes politiques et tant d’autres individus en mal de positionnement, c’est le tour d’un collectif des avocats échoué dans l’affaire de Éliane Bafeno contre pasteur Moïse Mbiye qui qui profère distinctement des menaces et trafiques d’influences sur un journaliste, après son analyse sur l’affaire susdite.
Le journaliste Sylvain Lukongo de l’organe de presse en ligne CONGO BUANIA TV est victime des menaces et agressions téléphoniques par le collectif dont Maître Jimmy Ngalasi et Francis Kalombo seraient membres. Selon un communiqué de presse, du collectif des journalistes et éditeurs du Congo (COJEC).
»Après avoir fait une analyse simple sur l’affaire de Éliane Bafeno et Moïse Mbiye, quelques minutes après, j’ai reçu un appel d’un numéro inconnu » Raconte le journaliste.
»Nous avons suivi ton émission postée sur ton média en ligne. Alors pour ton bien, nous te demandons de la supprimer ou soit nous proposer une vidéo démentant ce que tu as analysé dans ton émission sans autre procès, sous peine des poursuites judiciaires ». Renchérit Sylvain Lukongo.
Selon le responsable de CONGO BUANIA TV, il serait arrêté ce mercredi 13 Mai à midi comme l’a confirmé le trafiquant par téléphone.
C’est ainsi, il a fait appel aux médias et aux instances compétentes que si un mal m’arrivait, le responsable sera le collectif des avocats dont Maître Jimmy Ngalasi et Francis Kalombo seraient des membres. A-t-il signifié.
A l’occurrence de ce qui précède, notre rédaction s’interroge :
En quand, la liberté d’expression et de la presse au Congo ? Que dira le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est critiqué et dégradé tous les jours aux médias et son prédécesseur Joseph Kabila Kabange qui ne respire que sur les insultes de part d’autre ?
L’avenir nous en dira plus.
Narcisse Ntumba
