Dans un communiqué de presse du mois d’Avril 2020, La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) a encouragé la RDC, vue son rôle indispensable dans la matière nucléaire, à procéder « urgemment » à la ratification du traité sur les armes nucléaires (TIAN).
La crise du COVID-19 met en lumière que chaque centime déboursé en armes nucléaires pourrait être mieux dépensé dans la lutte contre le COVID-19. Selon la directrice adjointe de l’ICAN, Madame Céline.
« En matière de désarmement nucléaire, le TIAN a 36 Etats partie, il n’en faut donc plus que 14 ratifications supplémentaires pour qu’il entre en vigueur. Et au vu du rôle que la RDC a joué dans ce traité, il est impensable qu’elle ne fasse pas partie des 50 Etats qui éclaireront l’histoire », a déclaré la directrice adjointe de l’ICAN.
Pour elle, les mesures d’urgentes prises par la RD Congo et d’autres pays d’Afrique pour lutter contre le Covid-19, ont permis au pays et au continent de limiter les cas de contamination par rapport à l’Europe et les USA.
« Alors que les pays dépensent des montants très exorbitants en armement, des armes notamment nucléaires ne servent pas à grand-chose. Elles ne servent à rien aujourd’hui face aux réelles menaces existentielles auxquelles nous faisons face. Comme une guerre nucléaire ou changement climatique. Et si l’on compare la situation de la pandémie en Afrique avec celle dans les pays occidentaux, il faut reconnaître que les Etats d’Afrique ont pris de devant réagir avant qu’il ne soit trop tard », a indiqué Céline Nahory la directrice adjointe de l’ICAN.
Il sied de noter que, le traité a été adopté le 7 juillet 2017 par la Conférence des Nations Unies pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète, qui a eu lieu à New York du 27 au 31 mars et du 15 juin au 7 juillet 2017. Conformément à son article 13, le Traité est à la disposition de tous les États au Siège de l’Organisation des Nations Unies à New York depuis 20 septembre 2017. Tous les Etats sont priés de le ratifier.
Rédaction.