JUSTICE-RDC: VITAL KAMERHE EN LIBERTÉ PROVISOIRE. EST-CE POSSIBLE ?

Nous sommes tous sans ignorés que ce lundi 11 Mai, est l’ouverture du procès du directeur de cabinet du chef de l’État et consorts au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa/Makala dans une affaire l’opposant au ministère public, lié au détournement des fonds publics alloués au programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’État.

Certainement, beaucoup des personnes cherchent à savoir ce qui  va-t-il se passer ? Le directeur du cabinet du chef de l’État sera-t-il condamné et/ou s’il cité le nom du chef de l’État dans cette affaire de détournement ?
Politiquement le sort de Vital s’il est condamné? Pourquoi le président de la République est silencieux sur ce dossier dont son chef de cabinet est cloué? Beaucoup tant d’autres questions souffrent des réactions analytiques sur cette affaire.

En effet, le lundi 11 Mai 2020 ne sera pas chaotique ni pour Vital Kamerhe et consorts moins encore pour le président de la République. Ça consistera tout d’abord à l’identification des accusés. c’est-à-dire le juge va chercher tout simplement à confirmer leurs identités (leurs noms, postnoms, adresse, etc).

Après l’identification des présumés, l’officier du ministère public cherchera sûrement à procéder à l’instruction du dossier. Pendant l’évaluation du dossier c’est fort probable que le directeur de cabinet du chef de l’État puisse bénéficier d’une liberté provisoire que si ces avocats sollicitent sa mise en libération provisoire. À ce stade, les avocats des autres présumés peuvent aussi s’en servir et seul le juge d’en décider, de la liberté provisoire ou carrément non.

Une fois le pari gagné, les accusés vont regagner leurs résidences sous la surveillance la sécurité nationale et vont commencer à comparaitre au Tribunal de Grande Instance en cas de besoin selon l’instruction du dossier. Donc, nous pouvons constater que le bras droit et compagnon de lutte l du chef de l’État ne sera pas condamné ce lundi 11 Mai.

A ce stade, il est impérieux de citer le nom du chef de l’État mais pas impossible, juste parce que son nom n’était pas cité parmi les suspects dés le parquet. Le Juge du tribunal va instruire le dossier selon les différentes dépositions des présumés ou encore selon la conclusion du parquet. Ce dernier, son travail consistait de soutirer et collecter les informations nécessaires permettant le tribunal de trancher sur cette affaire.

Rappelons ici que, ce n’est pas le chef de l’État qui a déposé en justice la plainte contre Vital Kamerhe est consorts mais plutôt le ministère public. Au fait, c’est la population congolaise qui est la plaignante mais représentée par le ministère public parce que l’argent détourné appartient à l’État (population). Donc, la partie civile c’est le peuple congolais.

En cas de rebondissement c’est-à-dire au cas Vital Kamerhe va chercher à sauver sa peau, il peut citer en vrai ou en faux le nom du chef de l’État. Pourquoi ? Au parquet beaucoup des présumés ne disent pas la vérité mais au tribunal les présumés sont devant un fait accompli qui grogne leurs casiers judiciaires. Surtout, pour le cas du pacificateur, son avenir politique entrera dans une phase de la ménopause éternelle selon la constitution de notre pays. Donc, il ne se permettra plus de s’aligner sur la présidentielle comme un candidat.

Le silence du Chef de l’État n’est pas à craindre. Il a toutes les prérogatives constitutionnelles dans son pouvoir discrétionnaire de sursoir ce dossier qu’immobilise au sol, son chef de cabinet mais seulement le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est pris dans son propre piège d’instaurer un État de droit équilibré en République démocratique du Congo.

En cas d’une paradoxe, le chef de l’État risquerait de se place au collimateur du parlement et de la cour constitutionnelle pour entrave à la justice. Un cadeau que s’en serviront les congressistes afin de le rendre justiciables pour atteinte à l’honneur ou à la probité. Selon l’article 165 de la constitution en son Alinéa 2, Il y a atteinte à l’honneur ou à la probité notamment lorsque le comportement personnel du Président de la République ou du Premier ministre est contraire aux bonnes mœurs ou qu’ils sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices de malversations, de corruption ou d’enrichissement illicite.
À ce mot, le corbeau sent plus des joies d’ouvrira son bec largement.

En vrai dire, les choses sérieuses dudit procès commenceront à partir de jeudi ou encore la semaine prochaine.

Quant à la la liberté provisoire de Vital Kamerhe c’est probablement certaine que cella lui soit accordée.

Il sied de vous rappeler, Vital Kamerhe et consorts sont incarcérés à makala et sont accusé de détournement des fonds publics de 100 premiers jours du Chef de l’État. Le directeur de cabinet du chef de l’État a totalisé 33 jours au centre pénitentiaire de rééducation de makala.

Narcisse NTUMBA

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1 thought on “JUSTICE-RDC: VITAL KAMERHE EN LIBERTÉ PROVISOIRE. EST-CE POSSIBLE ?”

  1. En regardant c’est que kamerhe avait affirmé il fallait qu’on arrête aussi les 8 car c’était une affaires de nombreux des personnes… Donc les tribunal doivent vraiment convoqué les autres afin de l’interpeller

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