RDC : le gouvernement réitère son engagement à mettre fin à l’insécurité, à la crise humanitaire et aux épidémies en RDC
Réuni ce vendredi 24 octobre 2025 à la Cité de l’Union africaine, sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, le Conseil des ministres s’est principalement penché sur la situation sécuritaire, humanitaire et épidémiologique qui prévaut sur l’ensemble du territoire national.
Selon une source gouvernementale, plusieurs autres sujets figuraient également à l’ordre du jour. Il s’agit notamment de la présentation de la réglementation relative aux sceaux de la République, de l’organisation des états généraux des Postes et télécommunications, ainsi que de l’amélioration des conditions carcérales dans les prisons et centres de détention. Les détails y afférents seront communiqués dans le compte-rendu officiel du gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a indiqué que la Première ministre a rappelé aux membres de l’exécutif l’importance du strict respect de la procédure de la chaîne des dépenses publiques.
« La Première ministre a insisté sur la nécessité de suivre rigoureusement les procédures liées à la dépense publique, conformément aux instructions du Président de la République. L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat de la population et de garantir la stabilité du franc congolais sur le marché de change », a-t-il souligné dans le compte rendu lu à la télévision nationale.
Félix Tshisekedi a également annoncé la création d’une task-force permanente dédiée à l’évaluation des engagements de la RDC dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits armés.
« Placée sous son autorité et coordonnée par la Conseillère spéciale chargée de la jeunesse, de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la traite des personnes, cette task-force réunira périodiquement les institutions concernées », a précisé Patrick Muyaya.
Par ailleurs, le Conseil a statué sur les missions officielles à l’étranger. Désormais, aucune délégation gouvernementale ne pourra se rendre hors du pays sans information préalable du ministre des Affaires étrangères ni sans la participation active de la mission diplomatique ou consulaire du pays d’accueil.
Grâce DIOMI