RDC – Justice : Scandale judiciaire à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, des magistrats accusés de torpiller la vision du Chef de l’État pour une justice équitable
Alors que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne cesse de plaider pour une justice indépendante, crédible et véritablement au service du peuple, un scandale judiciaire éclabousse la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
En effet, un arrêt controversé rendu sous RCA 27.104/37.733, en date du 12 août 2025, par un collège de juges composé de TSHIBOLA MULUMBA, MBALIBI MBENGELE et NDAYA MWEPU, suscite indignation et incompréhension au sein de l’opinion. Ces magistrats sont accusés d’avoir rendu une décision partiale dans un conflit parcellaire opposant Monsieur Félix Bungunzo Eba à Madame Sudila Mpate Jacqueline, allant à l’encontre des décisions déjà rendues par le Tribunal de grande instance de Gombe.
Selon les documents consultés, le TGI/Gombe avait, sous VE 667 du 1er novembre 2022, désigné Félix Bungunzo Eba comme adjudicataire de l’immeuble litigieux, avant d’ordonner, sous RCE 123.987, l’annulation du certificat au nom de Madame Sudila Mpate Jacqueline et l’établissement d’un nouveau certificat au nom de Monsieur Bungunzo. Ces décisions demeurent exécutoires à ce jour.
Contre toute attente, l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Gombe aurait violé ces jugements, en se fondant sur des pièces étrangères à la cause. « Le pire, c’est que la pièce ayant servi de fondement à cet arrêt provenait d’un autre dossier, enrôlé sous RC 102.834, opposant Monsieur Shabir Lusangi à Monsieur Donatien Mabo Unduri », dénonce la victime, Félix Bungunzo Eba, qui parle d’un « arrêt de la honte » et d’une « machination destinée à le déposséder injustement de son bien ».
Cette affaire jette un sérieux discrédit sur l’image de la justice congolaise, au moment même où le Chef de l’État intensifie ses efforts pour assainir ce secteur miné par la corruption et les pratiques mafieuses.
Beaucoup s’interrogent également sur la responsabilité de la Présidente de la Cour d’appel de Gombe, qui aurait donné son visa à cet arrêt contesté. Une situation jugée incompréhensible par plusieurs observateurs qui y voient une volonté manifeste de saboter les réformes initiées par le Président Tshisekedi pour une justice debout et digne.
Face à cette dérive, des voix s’élèvent pour interpeller le Premier Président de la Cour de cassation afin que les magistrats incriminés soient traduits devant les instances disciplinaires pour « fraude, manipulation et atteinte à l’image de la justice congolaise ».
Car, comme le rappelle un adage bien connu : « La justice élève une nation ». Encore faut-il qu’elle soit rendue au nom du peuple, et non au nom de la mafia.
Monténégro Kabasele