RDC : Journée de la jeune fille, Rachel Makasiane exhorte les filles du Haut-Uélé à s’engager pour le changement et le développement local
À l’occasion de la Journée Internationale de la Jeune fille, célébrée chaque 11 octobre de l’année, Madame Rachel Makasiane Gasi, Ministre provinciale du Genre, Famille et Enfants du Haut-Uele, a lancé un appel vibrant aux jeunes filles de la province. Elle les a encouragées à se lever avec conscience et détermination pour devenir des moteurs du changement et du développement local.
Placée sous le thème international « La fille que je suis, le changement que je porte », cette journée se veut un cri de ralliement pour toutes les filles, face aux défis sociaux, économiques et éducatifs auxquels elles font face.
Pour la ministre, cette date représente bien plus qu’un simple symbole ; c’est un véritable levier de transformation dans un monde encore marqué par les inégalités de genre.
« La jeune fille d’aujourd’hui doit incarner le changement. Elle doit comprendre que sa place n’est plus à la marge, mais au cœur de la construction de notre société », a déclaré Mme Makasiane.
Elle a également souligné que, malgré les efforts déployés par le gouvernement, les filles du Haut-Uele continuent de faire face à de nombreux obstacles « mariages précoces, grossesses non désirées, abandons scolaires, violences sexuelles et manque d’accès à des soins de santé adaptés. Ces fléaux entravent leur épanouissement et leur pleine participation à la société.» constate-t-elle.
Cependant, au-delà de ce constat alarmant, la Ministre a livré un message d’espoir et d’engagement.
« L’heure est venue pour chaque fille de cette province de prendre conscience de sa valeur et de son pouvoir.
« Le Haut-Uele a besoin de vous, de vos idées, de votre énergie, de votre courage. Sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi et relayée par l’action du Gouverneur Jean Bakomito, les portes vous sont ouvertes pour devenir des piliers du changement », a-t-elle ajouté.
En fin, la Ministre a invité les leaders communautaires, les parents et les institutions à soutenir cette dynamique afin de faire de chaque jeune fille une actrice à part entière de la société. La mobilisation collective est essentielle pour garantir un avenir meilleur aux jeunes filles du Haut-Uele et pour construire une société plus juste et équitable.
