Les assises de Zanzibar, qui ont eu lieu du 06 au 8 juillet dernier entre les délégations des ministres des affaires étrangères des pays de l’EAC, continuent de faire couler encres et salives.
Pour la ministre des affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba, ce rendez-vous n’avait rien de formel sur la résolution du conflit entre Kigali et Kinshasa.
« La communication un peu hâtive de mon homologue rwandais a créé l’impression qu’il s’agissait de toute autre chose. Il s’agissait en réalité de discussions très larges sur la Communauté d’Afrique de l’Est (East Africa Community), ce n’était pas un cadre décisionnel formel. » A-t-elle indiqué lundi dernier lors d’un briefing à la télévision publique.
Par contre, January Makamba, ministre Tanzanien des affaires étrangères, affirme via son compte X que les ministres ont recommandé le processus politique pour résoudre la crise de l’est de la RDC.
“Les ministres ont reconnu que la voie viable vers une paix et une sécurité durable dans l’Est de la RDC passe par un processus politique et ont recommandé la convocation d’un sommet des chefs d’État de la l’EAC afin de relancer le volet politique du processus de Nairobi mené par l’EAC en coordination avec le processus du Luanda” indique le communiqué publié par le diplomate Tanzanien.
La cheffe de la diplomatie congolaise a indiqué dans son speech, à la télévision publique que : »les discussions sur l’État de la RDC ont un seul cadre, c’est le processus de Luanda qui a été mandaté par l’Union africaine. »
Notons que, le président de la République Félix Tshisekedi a plusieurs fois refusé le dialogue avec son voisin du Rwanda et insiste sur le retrait des troupes rwandaises à l’est de la RDC.
Les assises de Zanzibar ont connu la participation de la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Sud-Soudan, la Tanzanie et la Somalie.
Reagan Shindano