Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce mardi 29 novembre 2022 à Pullman Hôtel, à l’ouverture de l’atelier de validation des résultats sur l’étude de redynamisation du Système d’Information pour la Gestion de l’Éducation « SIGE » dans le secteur de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle (SIGE-EFTP).
Dans son allocution, le Premier Ministre a souligné que le Gouvernement réserve une place de choix au secteur de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. Raison pour laquelle, plusieurs actions ont été identifiées en faveur de ce secteur.
» C’est une grande joie de patronner ces assises consacrées à la validation des résultats de l’étude pilote des données collectées auprès des établissements de formation professionnelle et technique dans trois villes de notre pays, à savoir Kinshasa, Lubumbashi et Matadi pour le compte du système de l’information pour la gestion de l’éducation volet enseignement technique et professionnel. Sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État, le programme du Gouvernement réserve une place de choix au secteur de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. Parmi ces actions, je citerai la modernisation et la création des établissements de l’enseignement et formation technique et professionnelle, des grandes écoles polytechniques, l’intensification de la construction des écoles et des centres de formation professionnelle, l’élaboration d’un état des lieux sur le programme national de formation professionnelle en vue d’un cadre réglementaire unifié de certification, la mise sur pied d’une série de programmes de formation technique et professionnelle en faveur des jeunes non diplômés et leur implication dans les différents travaux de reconstruction du pays« , a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.
Pour lui, l’action du Gouvernement ne peut que s’appuyer sur une telle démarche qui favorise, en amont, la collecte des données statistiques dans différents secteurs de la vie publique et de leurs centralisations harmonisées pour une visibilité à l’international. Il a salué la contribution technique de l’UNESCO qui a été déterminante dans la réalisation de ces résultats statistiques, qui renforcent l’actuel système d’information pour la gestion de l’éducation en y intégrant de nouveaux indicateurs, qui tiennent compte, non seulement de l’offre de la formation professionnelle technique, mais aussi de l’insertion professionnelle des diplômés.
Cette initiative rejoint, selon le Premier Ministre, la vision du Chef de l’État, qui fait de la formation d’une main-d’œuvre qualifiée, un levier pour le développement de notre pays. Elle est la voie pour la création d’une classe moyenne et justifie la détermination du Gouvernement à accompagner ce processus devant doter le secteur de la formation et de l’enseignement technique et professionnel des outils nécessaires à la garantie d’une formation de qualité.
Signalons que bien avant le mot d’ouverture du Premier Ministre, la Ministre de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu Kabenga est largement revenue sur l’importance de cette étude qui doit être validée à l’issue de ces deux jours d’atelier. Pour elle, la formation professionnelle autonomise les jeunes et favorise leur intégration professionnelle. D’où, la nécessité d’accorder une importance capitale à ces secteur.
Reagan Shindano