RDC : l’APNAC/RDC invite la justice congolaise de ne pas saper les efforts de lutte contre la corruption
Dans une conférence de presse tenue le 14 mai dernier au palais du peuple de Kinshasa, le député national Jean Pierre Pasi Zapamba, président du Réseau des Parlementaires Africains Contre la corruption, APNAC/RDC a révélé à l’opinion, la publication prochaine du deuxième rapport annuel des faits de corruption en RDC.
Ce rapport qui est constitué sur base des dénonciations téléphoniques des faits de corruption via le numéro vert de cette structure parlementaire (+243 827741441), couvre la période allant de janvier à décembre 2021.
Dans son adresse, l’élu de popokabaka a résolument démontré que la somme qui aurait échappé au trésor public est tributaire aux faits dénoncés par la population dans une interaction avec ses élus membres de l’APNAC/RDC.
A l’en croire, un total de 69 cas de dénonciations répartis dans différents secteurs en corrélation avec les institutions publiques et privées du pays. Dans l’entre temps, le vrai problème reste celui de l’appropriation de ce rapport par le gouvernement et les services spécialisés de la justice, pense l’honorable Pasi Zapamba.
Pourtant, ces rapports se révèlent importants pour renouer la confiance entre la population et ses dirigeants dans la lutte contre ce fléau, renchérit-il, avant de préciser que les agissements de la justice congolaise ne reflètent aucunement l’état de droit prôné par le Président Félix Tshisekedi, Chef de l’État.
« Nous ne disposons pas des mécanismes appropriés pour investiguer sur ces faits de corruption dénoncés par la population. Cependant, le gouvernement qui dispose d’un arsenal des services spécialisés en la matière devrait en principe s’approprier de ces rapports afin de s’en servir pour lutter contre ces méfaits qui entravent le développement de notre pays » a fait savoir le Président de l’APNAC RDC, l’infatigable Jean Pierre Pasi Zapamba. Et d’ajouter :
Les efforts de lutte contre la corruption sont anéantis par le comportement affiché par la justice. D’après lui, il suffit de constater à l’issue des dernières interpellations des personnes impliquées dans les faits de corruption, ayants détourné des millions de dollars qui sont malheureusement en liberté sans pourtant rendu l’argent détournés au trésor public.
Arnold body