REC : Séminaire de renforcement des capacités des éditeurs, Kasonga Tshilunde donne le Go
Le Regroupement des Éditeurs du Congo (REC) tient depuis ce lundi 19 octobre 2020, dans le salon Noah de l’hôtel Africana Palace à Lingwala, le séminaire de renforcement des capacités de ses membres dont la clôture intervient demain mardi 20 octobre.
KasongaTshilunde, qui l’a déclaré ouvert en sa qualité du Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, a trouvé des mots justes pour remercier à la fois l’idée de la création du REC, communément appelé »La Presse de Matonge ». L’organisation du séminaire en cours, les matières y retenues ainsi que la qualité des intervenants. Parmi ces derniers, le Professeur Evariste Boshab, le Professeur Georges Wawa ainsi que le Sénateur honoraire Modeste Mutinga, Éditeur Directeur Général du journal »Le Potentiel ».
A la lumière du thème général du Séminaire : “Le REC face aux défis des fondamentaux du journalisme”, le Professeur Boshab, qui a été le premier formateur à monter, a axé son intervention sur la responsabilité juridique du journaliste dans le traitement de l’information. L’homme de Droit a prié les chevaliers de la plume rassemblés autour du REC de ne jamais s’écarter du respect des principes du professionalisme dont l’éthique et la déontologie, en vue pour eux d’éviter de tomber dans le travers de la manipulation.
Comme en bon Conseiller juridique, ce grand connaisseur de tous les arcanes du Droit, a pris soin de laisser aux éditeurs une série de 10 conseils, parmi lesquels la mise en place stricte d’une ligne éditoriale à l’intention de l’équipe rédactionnelle. Cette dernière, a-t-il insisté, doit être constituée de journalistes compétents.
L’éthique et la déontologie, il en a été largement question durant l’intervention du Professeur Georges Wawa de l’IFASIC, deuxième formateur à monter sur le lutrin. Parlant de l’éthique, ce spécialiste de la Presse écrite a présenté cette dernière comme étant directement en lien avec à la fois la ligne éditoriale et le pouvoir décisionnel de toute rédaction.
A en croire ce grand formateur des journalistes, il s’agit là d’une adhésion du journaliste aux valeurs morales.
Quant à la déontologie, le Professeur de l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication, a parlé de cette dernière comme étant l’ensemble des devoirs à remplir par le membre d’une profession et dans l’espace dans la profession journalistique.
Sa différence avec l’éthique, a-t-il éclairci, réside dans le fait que, l’éthique s’adresse aux valeurs plutôt qu’à l’observance des débours
Foi sur la compréhension tirée de son enseignement, le journaliste est tenu à la fois au respect des valeurs morales, dans l’exercice de sa fonction, ainsi qu’à celui de la déontologie, qu’il a reposé sur la vérité des faits, l’intérêt public, l’honnêteté et la liberté. Ce qui oblige le journaliste de baser sa relation des faits à la fois sur la vérité, la véracité, la vraisemblance et l’exactitude.
L’intervention du DG Modeste Mutinga aura lieu jeudi et elle sera centrée sur le management d’une entreprise de presse. Viendra alors l’heure de l’éclatement de la pleinière en trois commission au regard des matières fournies par les trois formateurs.
Décris Tshibinda
Lire aussi :